Deux places en vis-à-vis à Colombes

Maîtrise d'ouvrage : Ville de Colombes
Superficie : 17 500 m²
Coût des travaux : 2.6 M € HT
Équipe : Arpentère avec Ad+P, 8'18'', ESE Degouy, Les EnR
Photographie : Vincent Rieusset

Deux places // en résonnance ...
Rendez-vous au carrefour des Quatre Chemins.
Carrefour des rencontres, carrefour des contacts et des traversées, carrefour du Petit Colombes. Nous sommes ici dans un quartier qui bouge à grande vitesse. Tout bouge, tout change.
Des bâtiments se construisent, le tramway T2 arrive, les équipements publics de la place Aragon suivent aussi le mouvement. De part et d’autre du boulevard, deux places qui se regardent, deux places complémentaires, en résonance.

Place Louis Aragon, l’activité des commerces, des équipements publics, l’histoire du lieu invitent à dessiner un projet très ouvert. Cette place permettra toutes sortes de manifestations et d’activités. C’est l’espace des rencontres.
On replace au cœur de ce quartier des fonctions nouvelles :

rejoindre la rue Gleuzer par un passage renouvelé,
se retrouver au pied d’un arbre remarquable, un chêne rouge, l’arbre des rencontres,
circuler tranquillement – vélos, piétons - le long du boulevard dans un espace agrandi,
se rafraichir l’été à une fontaine à boire ou prendre un verre sur une terrasse ombragée.

Place Victor Basch, les grands arbres, la proximité du square et des logements, les grandes plantations du tramway, invitent à un projet plus végétal, où la nature, les arbres, sont mis en scène. C’est l’espace de la promenade. La place Victor Basch, fait la place belle aux arbres, à la diversité, au recueil des eaux, aux parcours et aux cheminements. Les arbres sont plantés plantés librement dans des massifs qui recueillent et infiltrent les eaux de la place.

Deux places complémentaires, chacune en lien avec la ville. Le projet d’aménagement conforte la complémentarité des deux places : minéral/végétal, activité/détente.
La relation entre les deux places est exprimée par un travail de mise en lumière. La lumière qui reconstruit et réinvente l’image nocturne du quartier sera portée par une ligne de mats. Des mats dont la hauteur et le dessin en font un véritable signal urbain dessinent un trait d’union entre les deux espaces. Par effet de contraste, trois lampadaires à abat-jours créent soudain un lieu plus intime et invite à faire salon dans l'espace public.

Cibles environnementales traitées dans le projet :