UNESCO : les patios de Roberto Burle Marx à Paris

Maîtrise d'ouvrage : UNESCO
Montant du projet : 3,2 M€ HT
Mission : Diagnostic, faisabilité et valorisation
Superficie : 6 patios - 3 000 m²
Équipe : Arpentère mandataire avec CDG (architectes), Aliénor (ingénierie), CMR France (amiante), A+éco (économie) et Julie Asty (accessibilité)

L'UNESCO envisage la restauration des six patios de son siège parisien. Une étude de faisabilité, pilotée par arpentère, est engagée pour préserver l’intégrité originale de ces espaces essentiels à l’éclairage naturel du bâtiment et de ses salles de congrès.

Géométrie des espaces -

Six puits de lumière, six percées élémentaires. Six « vides », tels qu’on pourrait les nommer, selon ce principe de « l’architecture invisible » théorisé par Bernard Zehrfuss. Dessinés par le paysagiste brésilien Roberto Burle Marx, les patios des bureaux de l’UNESCO souscrivent à l’alliance parfois contre-intuitive de la nature et de l’art moderne.

Une étude fidèle…

L’étude menée par arpentère a permis d’appréhender les lieux dans leur contexte artistique, technique et historique, puis de donner les pistes de restauration ainsi qu’une méthode de réalisation. Ainsi les six patios devront pouvoir conserver leur intégrité originale, à savoir un harmonieux puzzle minéral, végétal et aqueux, piqué de quelques œuvres d’art.

…qui favorise réemploi et résilience.

Les propositions émises par l’agence arpentère incluent le réemploi de certains matériaux des sols tels que les galets, les dalles de calcaire et les mosaïques. Les plantes d’origines, peu adaptées au contexte, seraient remplacées par une gamme de vivaces persistantes pour garantir un tapis végétal tout au long de l’année. Une proposition de remplacer les jets d’eau des bassins par des brumisations, censés rafraîchir jardins et bureaux, a été émise, en marge d’un engagement à la restauration fidèle des bassins.

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